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1.
Ann. afr. méd. (En ligne) ; 16(2): 5090-5105, 2023. figures, tables
Article in French | AIM | ID: biblio-1425856

ABSTRACT

Contexte et objectif. Les hémopathies malignes (HM) constituent un problème majeur de santé publique en Afrique sub-saharienne où les moyens de prise en charge sont limités. L'objectif de l'étude était de décrire les aspects diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs observées dans la prise en charge des HM en milieu hospitalier de Kinshasa. Méthodes. Etude observationnelle historique de type suivi des cas d'HM hospitalisés, dans formations sanitaires de Kinshasa entre les 1er janvier 2011 et 31 décembre 2021. Seuls les patients âgés de plus de 18 ans ont été inclus. Les paramètres d'intérêt étaient englobés les données sociodémographiques, cliniques, biologiques, d'imagerie, du myélogramme, de l'analyse histopathologique des pièces biopsiques ganglionnaires ou extra ganglionnaires, le type de chimiothérapie et de la survie à 6 mois. Les tests de chi-carré et de Student ont comparé respectivement les proportions et les moyennes. L'analyse de Kaplan Meier et la régression de Cox ont respectivement décrit la survie et recherché les facteurs associés à la mortalité à 6 mois. Résultats.Sur 2678 patients suspects d'HM, seuls de 250 patients (9,3%, âge moyen 47,6 ± 15,8 ans, 62,4% d'hommes) ont eu un bilan de confirmation. Les adénopathies périphériques (54 %), la fièvre au long cours (48 %) et la poly transfusion (29 %) étaient les principaux motifs de consultation. Les perturbations hématologiques rencontrées étaient l'anémie (72 %), la thrombopénie (50 %), l'hyperleucocytose ( 0 %) et la leucopénie ( 0 %). Les syndromes lymphoproliferatif (68 %) étaient plus fréquents et répartis en lymphomes non hodgkiniens (50 %), Lymphome hodgkinien (27%) et myélome multiple (15 %). Les leucémies aigues venaient en deuxième position (12 %) suivi des syndromes myélodysplasiques (11 %) et des syndromes myéloprolifératifs (8 %). 61 % des patients ont bénéficié de la chimiothérapie. Durant les 6 premiers mois de prise en charge, la létalité globale était de 58,4 %. Conclusion. En milieu hospitalier de Kinshasa, très peu de patients suspects d'HM bénéficient d'une mise au point complète et de la chimiothérapie. Les adultes jeunes, surtout les hommes, sont très affectés et plus de la moitié d'entre eux décèdent endéans 6 mois. L'amélioration de l'accessibilité à la chimiothérapie et du plateau technique permettra une réduction de la létalité.


Subject(s)
Public Health , Hematologic Neoplasms , Drug Therapy , Therapeutics , Lymphoproliferative Disorders
2.
Ann. afr. méd. (En ligne) ; 16(1): 4923-4930, 2022. tales, figures
Article in English | AIM | ID: biblio-1410557

ABSTRACT

Contexte et objectif. L'enjeu majeur dans le management de l'ostéoporose est l'identification des sujets à risque par la quantification du risque fracturaire. L'objectif de l'étude était d'évaluer le risque fracturaire chez les patients ayant consulté pour douleur du squelette axial. Méthodes. Il s'agissait d'une série des cas multicentriques menée sur des patients recrutés dans 8 hôpitaux de Kinshasa. Les paramètres d'intérêt comme l'âge, le sexe, l'alcoolisme, le tabagisme, la fracture de hanche chez un parent de 1er degré ou une fracture personnelle de fragilité ont été collectés auprès de chaque patient. La mesure de la densité osseuse avait été réalisée par absorptiométrie biphotonique à rayons X. Le risque fracturaire a été évalué par le calcul de l'indice fracturaire FRAX. Ce risque était élevé lorsque la probabilité de survenue de fracture de hanche était ≥ 3% et/ou des fractures ostéoporotiques majeures ≥ 20%. Des tests statistiques usuels ont été utilisés pour l'analyse des résultats. Résultats. 90 patients dont 75 femmes étaient inclus. Leur âge moyen était de 63, 5±12ans.L'ostéoporoseétaitdiagnostiquée chez 34,4% des patients, l'ostéopénie chez 43,9% et 16,7% avaient une densité minérale osseuse normale. Aucune fracture ostéoporotique n'a été observée dans la présente étude, mais près de 30% de l'ensemble de l'échantillon avaient un risque fracturaire élevé. L'ostéoporose était associée, dans environ 80% des cas (p<0,005), à un risque fracturaire élevé. Conclusion. La présente étude a montré que le risque fracturaire était élevé chez les patients atteints d'ostéoporose. Elle met en lumière la nécessité d'un dépistage précoce de cette pathologie.


Subject(s)
Humans , Bone Diseases, Metabolic , Fracture Fixation , Osteoporosis , Absorptiometry, Photon , Risk
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